Fondation Chrisnel Damisse

Procès-verbal de la réunion du 22 mai 2022

Procès-verbal

Réunion d’information entre le Président du C.A.

Et le « Groupe de réflexion »

22/05/2022

Fondation Chrisnel Damisse (FCD)

Rédigé par Aimond Gaspard en collaboration avec Émile Damisse

Québec, Canada, le 25 mai 2022

Procès-verbal

Dimanche  22 mai 2022, 14h00 – 16h00 HAE, (20h00-22h00, Heure de Paris)

Emplacement : Virtuel

 

 

Réunion de suivi concernant l’autorisation de fonctionnement  de la Fondation

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Présence

Europe                                                                                                Amérique

Lamoute Bruno                                                                                   Énock Alexandre

Manel Damis                                                                                       Elvito Castor

Gertrude Henri Joseph                                                                       Émile Damisse

Berlioz Joseph                                                                                     Aimond Gaspard

Fernand Louis                                                                                      Vana Mané

Gabriel Saint-Hubert                                                                          Gilbert Pierre-Louis

 

 

 

  1. Mots de bienvenue

 

La réunion a débuté autour de 16h10 par Aimond Gaspard qui a salué tout le monde. Il a ensuite passé la parole au président du CA, l’ingénieur Émile Damisse qui en a profité pour souhaiter la bienvenue à tout le monde. Il les a remerciés de leur présence à cette première réunion depuis l’obtention de l’autorisation de fonctionnement pour la FCD.

La secrétaire Vana Mané est allée à des funérailles et a motivé son absence dans un message envoyé le 22 mai à 14h20 sur le « Groupe de réflexion ».

 

  1. Lecture et adoption de l’ordre du jour

 

Le président Damisse a lu l’ordre du jour qui a été adopté à l’unanimité.

 

  1. Autorisation de fonctionnement de la Fondation Chrisnel Damisse : Quelle est la suite?

 

Le président Damisse a mentionné s’être informé auprès des responsables de la mairie d’Aquin sur la suite de choses à faire, car au début, il était question que la Fondation ait une reconnaissance d’utilité publique délivrée par le Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales. Les responsables de la mairie lui ont dit qu’il n’y avait plus rien à faire. En ce sens, le président Damisse a fait certaines recherches sur les différentes lois promulguées en Haïti en ce sens. Les lois ne font pas référence de la demande de la demande de reconnaissance d’utilité publique de la fondation.  Par contre, les lois mentionnent que la mairie devrait publier tous les documents légaux de la Fondation dans  « Le Moniteur » qui est le  journal officiel de la République d’Haïti. Le président Damisse n’a pas l’impression que la mairie a l’intention de les publier. C’est pour cette raison que le CA va entrer en contact avec des avocats (des hommes de loi) pour savoir quoi faire à partir de maintenant. Par contre, nous travaillons avec le notaire public Rony Rameau qui a comme mandat d’enregistrer tous nos documents légaux à la Direction Générale des Impôts (DGI). Nous avons déjà signé les documents en sa présence.

 

  1. Perspectives d’avenir de la Fondation

 

Le président vient de relire en détail le règlement intérieur de la Fondation. Le fait que nous sommes autorisés par la mairie  maintenant, nous sommes censés agir en fonction de ces documents. Malheureusement, il parait que ce n’est pas tout le monde qui a eu le temps de les  lire. Si toutefois quelqu’un aimerait y apporter des changements, il faudra attendre en février prochain (2023) dans le cadre de l’assemblée générale. À ce moment-là, les membres pourraient y apporter la modification et nommer un nouveau conseil d’administration, car celui que nous avons présentement est un conseil d’administration provisoire. Ce que nous appelons l’assemblée générale (AG) est une assemblée où  seront réunis tous les membres de la Fondation. Or, légalement parlant, nous n’avons pas encore de membres. C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas parler présentement d’AG.

 

En temps normal, l’AG est une assemblée de tous les membres de la Fondation qui vont se pencher sur le travail du CA. Ils vont se prononcer sur la gestion du CA et décideront s’ils l’appuient ou la rejettent. Chose qu’on ne peut pas faire présentement parce que la Fondation n’a pas officiellement des membres. C’est pourquoi l’une des premières actions que nous allons poser est l’inscription des membres. Le statut de la Fondation fait référence à l’inscription des membres en lignes. Pour y arriver, il faudra créer un site web.

 

  • Une des prochaines étapes : Création du site web de la Fondation (fcd.org) : Quel contenu y mettre? Inscription des membres

 

Nous voulons créer le site web : fcd.org, si ce nom est disponible. Déjà, le président du CA souhaite qu’un comité soit mis sur pied pour étudier la question et donner des suggestions sur le contenu éventuel de ce site. S’il y a des gens dans la Fondation qui ont la capacité technique pour créer le site web de la Fondation, ils sont les bienvenus.  Même s’ils n’ont pas les connaissances techniques, Ils peuvent quand même nous faire part de leurs idées et conseils pour réaliser un site le plus convivial possible. Ainsi, le président pense qu’une commission permanente de travail pourrait être créée telle que stipulée dans l’article 3.3 du règlement intérieur. Le président du CA pense lancer l’invitation à tous ceux qui aimeraient collaborer pour la mise sur pied  de cette commission permanente de travail qui aura comme objectif de mettre sur pied le site web qui facilitera l’inscription des membres.

Le président a demandé s’il y a des questions. Aucune pour le moment.

 

Gilbert a demandé si c’est normal de parler d’AG pour l’année prochaine, alors que le statut parle de mandat de 3 ans. Y-aura-t-il des élections ou bien le CA va-t-il rester en place durant 3 ans?

 

Ce à quoi le président Damisse a répondu que le conseil actuel est un conseil provisoire et ne peut pas bénéficier du mandat de 3 ans. Aussitôt que la Fondation a obtenu l’autorisation de fonctionnement et que les membres seront inscrits, il devra y avoir une AG pour élire un CA qui obtiendra un mandat de 3 ans. Ceux que le président appelle membres ce sont les gens qui sont déjà dans le groupe de réflexion et le groupe WhatsApp de la Fondation ce sont des prétendus membres, des gens qui ont déjà manifesté leur intérêt à devenir membres. Le règlement intérieur doit être la référence pour tout ce qui a trait à la Fondation.

 

Gilbert a posé une nouvelle question au président du CA. «Tu dis qu’il n’y a pas encore de membres à la Fondation, qu’en est-il des 5 membres du CA?

 

Le président les appelle des membres de fait (membres de facto). Ils occupent provisoirement leurs fonctions jusqu’au moment où il y a des membres en bonne et due forme qui vont, ou bien confirmer leur mandat, ou bien les remplacer par un nouveau CA.

 

Le président a parlé de 2 méthodes pour l’inscription des membres :

a)en ligne où les membres recevront directement leur carte de membres sous forme électronique qu’ils pourront imprimer s’ils le désirent, ou bien les garder sous forme électronique;

 

  1. b) Les candidats pourraient également remplir un formulaire physique (papier) qu’ils pourront renvoyer à la Fondation qui leur fera parvenir leur carte de membre.

Les comités d’outre-mer auront le rôle de procéder à l’inscription des membres à l’étranger. Munis d’une autorisation délivrée par le CA, ces comités d’outre-mer procéderont à l’inscription des membres qui vivent à l’extérieur d’Haïti.

 

Manel a demandé, étant donné que la technologie n’est pas accessible à tout le monde, qui sera habilité à avoir les formulaires physiques (papiers) pour le recrutement des membres?

 

Le président du CA a précisé que ce sont les comités d’outre-mer qui seront habilités à faire ce travail. D’ailleurs, ce sont les comités ou commissions d’outre-mer qui seront chargés de faire le recrutement des membres à l’extérieur d’Haïti. C’est l’une des actions qui seront mises en application le plus rapidement possible. Le président du CA pense utiliser le forum du groupe de réflexion pour mettre sur pied cette commission. Ce n’est pas le CA qui fera tout, tout seul. Nous pouvons demander aux commissions permanentes de travail de réfléchir là-dessus et de proposer des pistes de solution. Le statut et le règlement intérieur suggèrent d’utiliser toutes les ressources disponibles pour que la Fondation soit active dans un temps record.

 

Gilbert a fait ressortir un problème potentiel concernant l’inscription des membres : «Certaines personnes n’utiliseront ni le formulaire en ligne, ni le formulaire physique, devrait-on avoir des agents qui procèderont à ces inscriptions par téléphone »?

 

Le président du CA pense que le règlement intérieur donne le droit au conseil d’administration de nommer d’office certains membres, mais malheureusement, le règlement intérieur n’a pas donné trop de détails sur comment procéder. En ce sens, il pense que la commission permanente de travail pourrait s’y pencher et déterminer les conditions sous lesquelles se feront ces nominations. Par exemple, la commission pourrait suggérer de donner d’office le titre de membres à tous ceux et celles qui font partie du « Groupe de réflexion ». Mais, ultimement, tout le monde aura l’obligation de payer leur cotisation annuelle pour avoir leur carte de membre.

 

Gilbert a demandé si la carte de membre sera électronique

 

Le président a répondu que, dans le cadre de la création du site web de la Fondation, il y aura cette possibilité. On enverra l’invitation à la personne qui devra y répondre pour obtenir son accréditation de membre de la Fondation. Par contre, la personne devra fournir certaines informations (par exemple  lieu de résidence) pour qu’on puisse créer son profil.

 

Gilbert a demandé si on est membre à vie (permanent), ou bien,  doit-on procéder au renouvellement de son adhésion?

 

Le président Damisse a répondu que le règlement extérieur parle d’exclusion dans certains cas. Donc, on n’est pas membre permanent. Tout un chacun a l’obligation de respecter les conditions et les règlements de la Fondation. Le conseil d’administration peut également exclure un membre qui est pris en flagrant délit à porter atteinte à la Fondation Toutefois, le« membre exclu » pourrait porter sa cause en appel  par le biais de l’assemblée générale ordinaire, ou bien extraordinaire dans le cas où le membre voudrait être entendu tout de suite. Lorsque l’assemblée générale tiendra un vote concernant l’exclusion, un vote de 50% plus un est nécessaire pour maintenir ou rejeter la décision du conseil d’administration.

 

Gilbert a parlé de cotisation annuelle. Il a demandé s’il demeure membre au cas ou, si au 5 mars, il n’a toujours pas encore payé  sa cotisation annuelle, la date limite de paiement, selon le règlement intérieur,  étant fixé au 28 février de chaque année?

 

Le président a répondu que selon le règlement intérieur, toute demande d’adhésion requiert le paiement d’une cotisation annuelle, peu importe le moment de l’année. Quelqu’un qui voudrait adhérer par exemple maintenant (fin mai) devrait payer sa cotisation annuelle. Il devrait renouveler son adhésion au plus tard le 28 février de l’année prochaine. Si quelqu’un veut éviter de payer 2 fois en 6 mois, il pourrait attendre le mois de janvier pour faire sa demande d’adhésion.

 

Gilbert a demandé qui peut participer l’assemblée générale?

 

Le président a répondu que seuls les membres actifs et en règle pourront participer et voter lors des assemblées générales. Par en règle, nous entendons les membres qui ont payé leur cotisation et qui n’ont fait l’objet d’aucune mesure disciplinaire.

 

  • Création des comités internationaux dans les différents pays ou continents

 

Le président a précédemment parlé des comités d’outre-mer qui seront créés incessamment. Ces comités auront pour mission de représenter la Fondation dans chaque pays où  résident les membres. Ils auront une accréditation dûment signée par le conseil d’administration pour agir en son nom et pour organiser des activités servant à promouvoir la Fondation et récolter des dons qui seront acheminés au siège social de la Fondation ultérieurement. Ces comités auront la possibilité d’ouvrir un compte bancaire pour gérer les fonds recueillis.

 

  • Plans d’actions :

4.3.1 Études de la prévalence du cancer de la prostate et du col de l’utérus dans le département du sud en général et dans l’arrondissement d’Aquin en particulier

 

Le plan d’action, selon le président, est d’aider la population de Masseillan et ses environs à prendre conscience de la problématique du cancer de la prostate et du col de l’utérus et de contribuer à la prise en charge, surtout quand des personnes nécessiteuses sont victimes de ces maladies. Ça a commencé avec le docteur Ariel  Georges. Quand on parle d‘un problème, il faut avoir des éléments d’information fiables. Même si on sait que le problème existe, il faut pouvoir étayer ses dires par des faits. Quelle que soit l’organisation à qui on pourrait demander de l’aide, elle va nous demander de lui fournir des statistiques sur  la problématique dans notre communauté. En fait, l’État Haïtien est censé détenir ces statistiques. Le président avait posé le problème avec le docteur Ariel Georges qui lui a dit qu’il avait les contacts avec les responsables de la Santé Publique du Département du Sud. Ces derniers sont très ouverts et ils étaient même prêts à procéder à ce travail eux-mêmes.

 

Quand on parle de prévalence, cela veut dire de savoir, dans chaque zone ou dans chaque communauté, quel est le pourcentage des gens qui ont un diagnostic de cancer chaque année?  Ou vont ces gens qui ont été diagnostiqués pour recevoir des soins appropriés à leurs conditions? Ont-ils eu une biopsie? Quelle est la chance de survie des gens qui ont eu un diagnostic de cancer de la prostate ou de col de l’utérus?

 

Ce sont l’ensemble de ces informations qui vont permettre de voir la gravité de la maladie dans une communauté donnée.  Quand le président a parlé avec le docteur Georges,  ce dernier lui a dit qu’il a contacté les responsables de la Santé Publique du Département du Sud qui l’ont informé que trois hôpitaux ont été mandatés pour faire face à ce type de maladie. Il s’agit de l’hôpital de Fond-des-Blancs et de deux autres qui sont localisés aux Cayes.

 

Quand quelqu’un se présente à l’un de ces hôpitaux pour être diagnostiqué, l’hôpital conserve des informations sur ce patient. Ce sont les informations conservées qui vont être recueillies pour établir des données statistiques fiables. Le docteur Georges, très intéressé par cette cause, avait proposé de faire la cueillette d’informations avec sa femme, également médecin. Mais le docteur Ariel, reconnaissant n’avoir pas assez de temps pour exécuter  ces travaux, a proposé d’engager  deux infirmières de sa clinique à Vieux-Bourg pour la collecte de ces informations qui seront analysées par le docteur Georges et sa femme médecin. Ensuite, ils (les 2 médecins) présenteront les résultats. Il s’agit d’analyse de données statistiques qui seront faites par échantillonnage. Cette méthode (échantillonnage) consiste à faire des études sur  un échantillon choisi de façon aléatoire. Les résultats de ces études seront extrapolés  pour avoir une idée sur la prévalence de la maladie dans l’arrondissement d’Aquin en général, et à Masseillan en particulier.

 

Les infirmières ne sont pas encore embauchées, car le docteur Georges veut faire une étude de coûts qui sera présentée au conseil d’administration de la Fondation. À ce moment-là, le C.A. va présenter les coûts à la Fondation qui déterminera si elle est en mesure de les payer. Le président espère que ce ne sera pas trop cher.

 

En tant qu’organisation axée sur le cancer, nous devons savoir comment se pose la problématique dans notre communauté. Docteur A. Georges a dit au président Damisse qu’il y a 3 à 4 personnes par semaines qui ont un diagnostic de cancer.

 

La Fondation voudrait avoir des informations fiables sur la problématique dans l’arrondissement, et particulièrement à Masseillan.

 

Fernand Louis s’est alors manifesté pour poser une question. Il disait qu’il était là depuis le début, mais on ne lui avait pas encore accordé la parole. Il pense qu’il y a un travail important qui a commencé et qu’il faut beaucoup de bras pour y arriver. Le président à parlé de la création d’un site web, ce qui est un outil important selon Fernand. Il a mentionné également les comités internationaux dont parlait un peu plus tôt le président. Fernand aimerait avoir des éclaircissements sur les comités et sur le processus pour être membres de la Fondation. D’après les explications fournies par le président Damisse,  seuls les membres du C.A. sont considérés comme membres de la Fondation. Ce qui est, selon Fernand, vrai sur le plan administratif. Mais, le président Damisse n’a pas fait allusion aux membres actifs qui ont crée le comité qui a un président. Émile est passé à « pieds joints » là-dessus, donc Fernand n’a pas compris grand chose. Il ne sait pas s’il est trop tard vu qu’on très avancé dans l’élaboration de l’ordre du jour. Il aimerait, si c’est possible, avoir un peu de lumière sur le processus pour devenir membre, quand on sait que l’organisation commence à poser des actions concrètes. Fernand pense qu’on ne peut prendre les choses à la légère en disant que l’organisation n’a pas encore officiellement de membres. Fernand aimerait que le président Damisse précise comment peut-on devenir membre et quand va-t-on avoir le titre de membre de la FCD? Je me répète, dit Fernand, la Fondation a déjà posé plusieurs actions concrètes, et ceci c’est grâce à ses membres même si on n’a pas encore une liste bien détaillée et spécifique des membres et de leurs fonctions.

 

Le président Damisse  pense que la question de Fernand fait beaucoup de sens. Il comprend la sensibilité des gens par rapport à la qualité de membres. Nous sommes dans une situation provisoire jusqu’à ce que l’enregistrement des membres soit terminé. Malheureusement, ni le règlement intérieur, ni le statut n’avait tenu compte des dispositions transitoires. C’est peut-être la raison qui fait défaut. Étant donné que le problème est posé, mon idée est  que les commissions permanentes de travail qui seront mises sur pied se penchent sur la question et proposent des pistes de solution. Ces commissions feront leurs recommandations au conseil d’administration.

 

Fernand revient à la charge et  pense que la question est fondamentale dans la mesure où c’est avec les membres qu’on va former les comités. Beaucoup de ces gens qui travaillaient déjà au profit de la Fondation sont dans le flou. Nous savons que le comité qui a été fondé en Haïti l’a été pour exécuter des tâches bien précises. C’est effectivement provisoire. Nous l’avions dit et redit et nous sommes clairs là-dessus. Mais je pense qu’il faut être transparent aec ces gens qui sont, d’après moi, déjà membres de la Fondation. Je ne veux pas remettre leur adhésion (memberhip) en question.

 

À ce moment précis, le président Damisse a demandé à Fernand s’il pense que ces gens n’ont pas besoin de carte de membre, ou n’ont pas besoin de payer la cotisation annuelle.

 

Fernand a alors répondu que ce n’est pas la cotisation qui est plus importante quand on parle de membres. Nous avons besoin des membres et ce sont eux qui vont faire le travail. Nous avons déjà un nombre important de membres qui sont déjà inscrits sur la liste de la Fondation. Nous n’allons pas leur demander de s’exprimer sur quelque chose qu’ils ont déjà « intégré ».

 

Le président Damisse a dit qu’il ne veut pas s’éterniser sur cette question-là de peur de ne pas avoir assez de temps pour élaborer sur les autres points de l’ordre du jour.  Et Gilbert de renchérir que ça va prendre trop de temps.

 

Fernand a interpellé directement en lui disant que s’il y a des questions u’on ne peut pas traiter tout de suite, on peut les aborder dans une autre réunion. Ces questions sont trop importantes pour passer là-dessus « les pieds joints ». À chaque fois, on dit que ça prend trop de temps alors que les questions sont très importantes. « Franchement, c’est un peu décevant ».

Le président a alors dit que ce n’est pas la décision d’un seul homme. Une fois les commissions mises sur pied, elles étudieront la question. Il a également demandé à Fernand s’il pense qu’on doit rester seulement sur cette question et oublier les autres points de l’ordre du jour.

 

Fernand a dit qu’il n’a entendu personne poser une question relative à ce sujet. C’est comme si tout le monde était d’accord avec ce que dit Émile. Il t’écoutait seulement sans poser question comme si c’était  seulement ce que tu disais qui « était bon ». J’ai lu les documents déposés à la mairie. Ce n’est pas la récapitulation du règlement intérieur ou du statut que nous venus faire, mais un travail beaucoup plus pratique. « Quand tu parles de création d’un site web, ça c’est quelque chose qui est très urgent ». Fernand parle également de la possibilité de recueillir de l’argent directement via le site internet de la Fondation. Il y a beaucoup de points à l’ordre du jour, mais, nous devrions nous concentrer sur un ou deux points et y aller plus en détails.

 

Le président Damisse a alors fait remarquer à Fernand que l’ordre du jour a été  proposé et adopté. Il avait la possibilité de le modifier, ce qu’il n’a pas fait.

 

Fernand alors répondu qu’il était là, mais on ne lui avait pas accordé la parole.

 

Le président Damisse a dit que chaque point de l’ordre du jour pourrait faire l’objet d’une réunion pour qu’on puisse aller plus en détails. Mais ce que le président a voulu faire aujourd’hui, c’est un post mortem suite à l’obtention de l’autorisation de fonction de la mairie d’Aquin. C’est donc une réunion d’information qui va nous permettre de voir les points les plus importants qui méritent d’être plus élaborés lors d’une prochaine réunion de travail. Gilbert a renchéri  en disant qu’Émile avait dit au début de la réunion que nous passerons « à pieds joints » sur les points de l’ordre du jour sans faire de longue discussion et que chacun de ces points pourrait faire l’objet d’une réunion à lui seul. Gilbert a dit que nous devons continuer avec les autres points pour pouvoir terminer la réunion à temps. Le président Damisse a demandé à Fernand s’il  était d’accord.

 

Fernand a lors répondu qu’il était à l’aise avec la décision dans la mesure où c’est une réunion d’information,

 

Émile n’a pas l’intention de prendre une décision définitive dans le cadre de cette réunion. En fait,  le président avait entendu beaucoup de critiques suite au lancement de la Fondation. Beaucoup se demandaient quelle était la suite? Donc, si je peux faire une analogie, c’est comme présenter un menu et montrer qu’est-ce qui est disponible, mais personne n’est obligé de consommer. Donc, nous ne pourrons pas prendre une décision pour chaque chose. Il faudra décider ensemble ce que nous envisageons faire.

 

Berlioz, le mari de Gertrude, aimerait être éclairé sur 2 points. Il a remarqué toute la discussion sur le contenu du règlement intérieur et du statut. Il ne faut pas trop s’attarder là-dessus, surtout quand il s’agit d’une « conférence en ligne ». Il faut aller à l’essentiel. Il sait que la loi cadre qui gère toute organisation humanitaire en France prévoit 3 types de membres : actifs, d’honneur, bienfaiteurs. Il ne sait pas si c’es pareil en Haïti. Même si ce n’es pas pareil, il ne faut décourager les membres qui sont déjà inscrits dans l’organisation. Il faudrait considérer ces gens-là, ou bien comme membres d’honneur, ou bien comme membres bienfaiteurs. Concernant la cotisation, il pense que ce n’est pas un problème dans la mesure où l’on explique la situation. Par exemple, moi, je suis membre de la Fondation. Si je cotise en 2022, ce n’est pas obligatoire que ce soit le même montant qu’en 2023. Si la cotisation est fixée annuellement ou mensuellement à un certain montant. En 2022, je peux donner que je veux en attendant février 2023 pour être un membre actif. En attendant, je vais me considérer comme un membre bienfaiteur. Il ya un autre point entendu qui lui  (à Berlioz) parait très important. Il aimerait savoir, des 3 hôpitaux mentionnés précédemment dont un à Fond-des-Blancs, s’ils disposent d’un service de dépistage et traitement de cancer de la prostate et du col de l’utérus. Si tel est le cas, est-ce que la Fondation devrait créer un partenariat avec eux afin d’améliorer le  service.

La première question concerne les catégories de membres. Le président Damisse a référé Berlioz aux articles 4, 5 , 6, 7 et 8 du règlement intérieur qui décrivent en détail les différentes catégories de membres ainsi que le montant de la cotisation annuelle. Notez que le montant a été fixé à 5000,00 Gourdes pour les gens habitant en Haïti. Le président est prêt à considérer les « membres » actuels de la Fondation comme des membres fondateurs. Dès que quelqu’un a payé sa cotisation annuelle, il est membre adhérent.

 

Berlioz a ajouté que c’est normal que les 3 catégories soient réunis à l’assemblée générale et c’est le seul moment que cela se produira. Il a demandé au président une réponse par rapport à la question qu’il a posée un peu plus tôt sur les hôpitaux.

 

Le choix de l’hôpital n’est pas celui du président Damisse, mais de la Santé Publique. D’ailleurs, il faut l’autorisation départementale pour avoir accès aux dossiers médicaux des patients en vue de réaliser l’enquête. Il se peut que le président ne soit pas en mesure de répondre exactement à la question, mais le plus souvent, quand le diagnostic de cancer a été posé, les patients sont référés le plus souvent aux Cayes  ou à Fond-des-Blancs pour la prise en charge et le traitement. Je n’ai pas de détails sur ces hôpitaux, mais il y a un hôpital universitaire (général) et un hôpital privé aux Cayes.

 

L’objectif de travailler avec ces hôpitaux est d’avoir la prévalence de cette maladie dans la communauté Masseillanoise. Seule une étude plus poussée va nous permettre de savoir quel niveau de services dont on a besoin et comment la Fondation pourra apporter son aide.

 

Nous voulons privilégier Masseillan pour ces services bien sûr, mais nous allons regarder où il y a déjà un embryon déjà existant et qu’il y a des problèmes de financement pourvu qu’il y ait un minimum de capacité et un staff de qualité. Il ne faut surtout pas dépister la maladie chez les gens et ensuite les laisser sans traitement. Cela va probablement accélérer le déclin de leur santé. Donc, il faut, non seulement faire le dépistage, mais aussi faciliter la prise en charge et le traitement des patients. Il faut avoir des outils de diagnostic fiables pour ne pas fausser les résultats. Sinon, on pourrait donner un diagnostic de cancer à quelqu’un qui n’est pas malade, ce qui serait catastrophique.

 

Je suis déjà entré en contact avec des médecins d’origine haïtienne qui habitent, soit aux États-Unis, soit au Canada. À ce propos, je viens de parler à un médecin, originaire d’Aquin qui fait partie de l’Association des Médecins Haïtiens à l’Étranger- Chapitre de Montréal (AMHE). Je vais mettre en contact les membres qui habitent au Canada avec ce médecin haïtien qui est en contact également avec l’association des infirmières haïtiennes. Ce sont des gens qui peuvent et vont nous conseiller sur des actions à poser pour aider la population Aquinoise en général, et Masseillanoise en particulier.

 

Nous ne sommes ni des médecins, ni des spécialistes de la santé, mais une Fondation qui aura à cœur la problématique du cancer de la prostate et du col de l’utérus. La loi du 23 juillet 1934 permet à une Fondation de récolter des fonds. La Fondation, par définition, est une organisation qui donne des fonds à une autre organisation pour financer une œuvre d’intérêt général à caractère humanitaire. Elle peut aussi exécuter elle-même  des activités relatives à des œuvres humanitaires. On aurait pu donner des fonds collectés  à des hôpitaux à condition qu’ils traitent ces problèmes de santé des gens de Masseillan.

 

4.3.2 Planification des campagnes de sensibilisation sur la maladie du cancer dans certaines églises protestantes ou catholiques à Masseillan lors de leurs conventions ou fêtes annuelles  de l’année en cours

 

Nous avons déjà établi ces contacts. Par exemple, lors des activités de lancement de la Fondation en mars dernier, nous avons rencontré le curé de la Paroisse de Trémé qui avait manifesté son désir d’être membre de la FCD. Donc, c’est déjà très bien, car le curé est en charge des églises de Trémé, de Baptiste, de Bellevue et de La-Haut-Pays. Cela va faciliter la chaine de communication.  Quant aux églises protestantes, elles ont été invitées au lancement, mais malheureusement, les gens ne s’étaient pas présentés en grand nombre. Lors des conventions annuelles dans ces églises, des gens de partout seront sur place et pourront être informés de nos actions et de notre vision si ces églises nous permettent de leur adresser pendant une trentaine de minutes. Il faudra coordonner avec les médecins pour s’assurer qu’ils seront disponibles pour ces présentations. La prochaine conférence sur le cancer sur le col de l’utérus devrait être présentée par l’épouse du docteur Ariel Georges, également médecin.

 

4.3.3 Participation de la  FCD dans des campagnes de dépistages du cancer dans l’arrondissement d’Aquin

 

J’ai été invité à participer à une clinique mobile sur le dépistage du cancer du col de l’utérus à Trémé le 28 mai prochain à  l’occasion de la fête des mères Cette clinique mobile sera organisé par le docteur Nixon  dont la clinique se trouve dans l’enceinte de l’Église Christianiste de Masseillan, sous le « patronage » de l’association de la Santé et l’Éducation  au profit de l’arrondissement d’Aquin.

Cette association est formée par des médecins haïtiens originaires d’Aquin « pratiquant » la médecine aux États-Unis, au Canada et en Haïti.  Le coût pour chaque patient de cette clinique mobile serait de 500 gourdes, mais 50% (la moitié) de ce montant (soit 250 gourdes) seraient payés par l’association de la Santé et l’Éducation  et l’autre moitié par d’autres organisations. Des fonds sont déjà disponibles pour couvrir les frais pour environ une centaine de patients.

 

La participation à titre personnel ou par le biais de notre Fondation permettrait d’offrir ces services à un nombre plus important de bénéficiaires. Cependant, j’ai décidé de ne pas y participer, d’autant plus c’est la veille de mon départ pour les États-Unis.  Je leur ai fait savoir que notre Organisation est très jeune. L’année prochaine, nous pourrons être l’un  des commanditaires de leur campagne de dépistage.

 

  1. Questions d’intérêt général

 

Les questions tardent à rentrer.  Manel a mentionné qu’il y a une subtilité au fait d’être membres. Il faut, d’après lui, utiliser un langage pédagogique Certaines personnes ne comprennent pas le fait qu’elles ne sont pas membres alors qu’elles militent depuis belle lurette au sein de la Fondation. Le langage est trop « cru ». Il faut éviter de faire fuir les gens en étant moins « technocrates » et plus « pédagogues ». Gilbert  dit que les informations doivent être publiées. Il comprend que le langage peut être différent dans la Fondation, mais pas dans le « Groupe de réflexion ».

 

Fernand a demandé au président si les démarches étaient en cours en vue d’ouvrir un compte bancaire à Aquin pour la Fondation. C’est un outil, avec le site web,  dont nous aurons besoin pou son bon fonctionnement et qui ne sera pas trop coûteux. De plus, pour soutenir la déclaration ou la position de Manel par rapport aux membres,  Fernand pense que nous devons élaborer notre discours quand nous nous adressons à ces gens qui se considèrent comme des membres à part entière de la Fondation. Nous sommes dans une dynamique de construction. Essayons de ne pas déconstruire à l’aide d’un langage subtil. Nous avons besoin de beaucoup de gens (membres) pour faire le travail. Le président Damisse a fait savoir que les démarches en vue de l’ouverture du compte bancaire sont en cours. L’un des premiers critères est que la Fondation doit être enregistrée auprès de la DGI. Notre notaire travaille en ce sens. Durant le séjour u président aux États-Unis, c’est le vice-président, M. Délices Damys qui s’en occupe. La Fondation aura besoin également d’une lettre patente.

 

Par rapport aux questionnements de Fernand et Manel, le président a compris leur point de vue. Toutefois,  en tant que président de l’organisation, je dois dire aux gens qu’ils étaient membres d’un groupe qui avait l’intention de créer une fondation. Nous avons donc l’obligation de présenter le statut et le règlement intérieur à ces gens afin qu’ils soient au courant des exigences. Quand on entre dans une organisation, c’est qu’on est d’accord avec les règles en place. De plus, nous sommes dans une période transitoire et nous ne pouvons rien changer pour le moment. Les gens devraient prendre en note tout ce qui les dérange dans le statut et règlement intérieur et attendre la prochaine assemblée générale pour voter les changements qu’ils veulent à condition qu’ils soient des membres en règle de la Fondation.

 

  1. Date de la prochaine réunion

 

La prochaine réunion aura lieu dans 2 semaines exactement, soit le 5 juin 2022 à 14h00 (HAE) ou 20h00 (Heure de Paris).

 

  1. Levée de la réunion

 

La réunion a pris fin autour de 16h30 (HAE) ou 22h30 (Heure de Paris).

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