(FCD)

Fernand Louis

Manel Damis

Gertrude Henry

Max Toussaint

Gécilia Jacotin (arrivée au milieu de la réunion et partie avant la fin)

Vener Payan (arrivé au milieu de la réunion)

Francky St-Hubert (arrivé vers la fin de la réunion)

Émile Damisse

Délices Damys

Énock Alexandre

Gilbert Pierre-Louis

Elvito Castor (arrivé au milieu de la réunion)

Aimond Gaspard

1.

Mot de bienvenue

Selon Fernand, certains membres du groupe de réflexion  peuvent penser que ses interventions ont pour but de retarder la marche de la Fondation. Fernand pense que nous avons besoin de temps pour organiser quelque chose de potable. Il aimerait que la Fondation ait un compte bancaire et une adresse internet pour permettre aux gens de s‘inscrire. Il pense que nous n’avons pas le temps pour préparer des activités dignes de ce nom (moins de 2 mois avant le lancement). Il aimerait qu’on ait le temps pour lancer des invitations à des dignitaires afin de donner un peu plus de visibilité à la Fondation. Aimond a demandé à Émile et à Délices s’il était possible que l’on ouvre un compte bancaire au nom de la Fondation. Émile a mentionné que nous ne pouvons pas ouvrir un compte bancaire aussi longtemps que la Fondation n’obtienne pas ses lettres patentes, autrement dit aussi longtemps que la Fondation n’aura pas été légalement constituée. Ce qu’a corroboré le pasteur D. Damys, vice-président du C. A. à moins d’utiliser une tierce personne, ce qu’il ne préconise pas toutefois. Il ne recommande pas non plus que les membres vivant à l’étranger commencent à envoyer de l’argent pour la Fondation. Le pasteur Damys soutient la proposition de commencer à organiser des activités telles : des tournois sportifs, des conférences débat afin de sensibiliser la population sur l’impact du cancer en général, et même d’organiser une journée de dépistage du cancer. Par contre, il comprend la position de Fernand qui pense que nous ne disposons pas d’assez de temps pour organiser ces évènements.

Aimond a suggéré d’ouvrir un compte conjoint avec 3 membres du C. A. afin de pouvoir recueillir les fonds destinés à la Fondation. Une fois que cette dernière aura été légalement constituée, le compte conjoint sera fermé et les fonds seront transférés dans le compte bancaire de la Fondation. Le pasteur Damys pense que ce sera possible. Cependant au moins 2 des 3 codétenteurs du compte devront signer pour tout retrait bancaire. Le président du C. A. ne pense pas qu’il est urgent d’ouvrir un compte bancaire, mais il n’est pas contre l’idée. Max Toussaint se pose la question à savoir quelle population qui attend la FCD? Est-ce la population des États-Unis? De la France? Ou d’Haïti? Il pense que nous pouvons marquer le coup en organisant un tournoi de foot. Vener Payan ne veut pas trop interférer vu qu’il est arrivé en retard. Le pasteur Elvito Castor a présenté ses excuses pour avoir été en retard. Il a justifié son retard par le fait qu’il ne pouvait pas se départir de ses obligations ecclésiastiques. Gécilia Jacotin, quant à elle, a suggéré au pasteur D. Damys d’aller s’informer auprès de « Bien-être Social » aux Cayes pour « la reconnaissance » de la Fondation, car elle sait que c’est assez compliqué en Haïti d’avoir cette reconnaissance. De plus, elle sait que sans la reconnaissance de la Fondation, nous ne pouvons pas avoir de compte bancaire.

Le président du C. A. l’ingénieur Damisse a dit comprendre la proposition de madame Jacotin, mais cependant, il dit qu’ils ont déjà toutes les informations qui permettront la reconnaissance de la Fondation. Il faudra, dit-il,  faire les démarches auprès de la Mairie d’Aquin pour obtenir un certificat qui permettra d’aller enregistrer la Fondation au Ministère de l’Intérieur à Port-au-Prince, pour obtenir la reconnaissance d’utilité publique. Le président Damisse a remercié toutefois madame Jacotin et a promis de suivre ses recommandations si les démarches n’aboutissent pas.

Vener Payan pense que le statut devra préciser l’adresse de la Fondation. Pour lui, dire que la Fondation est située Aquin lui semble vague. Le président É. Damisse a précisé qu’il n’y a pas de service postal à proprement parler et que les numéros civiques n’existent pas dans certains cas.

Gilbert Pierre-Louis a demandé au Pasteur Elvito Castor s’il pense que nous avons assez de temps pour un lancement d’ici février 2022. Elvito pense que ça ne prend pas grand-chose pour organiser un tournoi vu que l’infrastructure est déjà présente et il y a des membres en Haïti qui ont l’habitude d’organiser ce genre d’évènement. Il pense que nous pouvons utiliser le comité qui dirige ASCUM pour s’occuper de l’organisation de ce tournoi. Du même coup, le comité de l’ASCUM introduira officiellement la Fondation à la population Masseillanoise. Elvito a précisé également qu’il voyait plus qu’un tournoi sportif pour le lancement. Il , entres autres, pensé à des activités culturelles (concours littéraire, danse folklorique). Il ne veut surtout pas laisser passer le deuxième anniversaire de la mort de Chrisnel sans lancer la Fondation. « À force de remettre toujours à plus tard, on finira par ne rien entreprendre du tout », tels ont été les mots utilisés par le pasteur Castor. Le président du C. A. Émile Damisse, pense que l’on peut aller de l’avant avec  cette initiative, même si le lancement ne sera pas fait à 100%. On pourra procéder par étapes pour tenir compte de la proposition de Fernand. Il faut commencer par mettre sur pied un petit comité qui établira les contacts avec les gens en Haïti qui se chargeront d’élaborer le projet de tournoi en détail et en fera ensuite le rapport au comité qui devra trouver les fonds nécessaires à sa réalisation. Mais il faudra faire vite si nous voulons que tout soit clôturé à la fin du mois de février 2022. Pasteur castor va enter en contact avec le président d’ASCUM en Haïti pour entreprendre les démarches et il en fera rapport le plus rapidement possible au groupe de réflexion.

Gilbert Pierre-Louis a mentionné un des projets chers à la Fondation, soit la réalisation d‘un buste en l’honneur de Chrisnel Damisse. Il aimerait savoir si ce projet va être réalisé durant le lancement, ou est-ce qu’on va attendre à plus tard. Vener Payan pense que le buste doit être considéré comme un « élément d’avenir ». Il a en outre demandé au président du C. A. pourquoi les documents ne sont pas encore déposés en vue de l’obtention de la légalité pour la Fondation, vu que nous avons déjà le statut. Le président Damisse précise que le principal document pour faire la demande est l’acte constitutif, lequel acte qu’il avait déposé sur le groupe « Whatsapp »l de la Fondation pour que les membres en prennent connaissance et qu’ils puissent ensuite donner leur avis. Une fois que les membres se prononceront sur ce document, le président du C. A. aussitôt de retour en Haïti, entamera les démarches, avec  les autres membres du C. A. pour le dépôt des documents à la Mairie d’Aquin. Le président du C. A. sera de retour en Haïti d’ici la fin du mois de février 2022.

L’ingénieur Damisse a de plus précisé que l’acte constitutif est la charte fondamentale de la Fondation. Le statut fixe le fonctionnement et l’administration de la Fondation, alors que les règlements intérieurs précisent les points du Statut. Donc, on n’a pas besoin de modifier le statut, il suffit d’ajouter dans les règlements intérieurs des précisions qui sont en conformité avec l’acte constitutif et le statut. Hiérarchiquement parlant, on a l’acte constitutif, ensuite le statut et en fin les règlements intérieurs. L’acte constitutif ne pourra pas être modifié. Par contre, sur ordre du C. A. le statut et les règlements intérieurs pourront être modifiés. Sur ce, Émile a promis de mettre sur pied un petit comité qui regardera les 3 documents pour s’assurer qu’il n’y a pas de conflits. Le vice-président a présenté ses excuses car il devait quitter la réunion prématurément.

Gertrude Henry voulait parler du buste. Étant la trésorière de Fondation, section France, Gertrude a mentionné que l’argent qui a été recueilli en France pour le buste devra être servi à la réalisation du buste, car il existe une loi en France qui oblige les associations à utiliser les fonds recueillis pour une cause à la réalisation de cette cause sous peine d’être accusé de détournement de fonds. Étant donné que l’argent recueilli en France était pour la réalisation d’un buste en l’honneur de Chrisnel Damisse, elle pense qu’il est pertinent de réaliser ce projet qui servira de point de départ pour la Fondation Chrisnel Damisse.

Le président É. Damisse ne voit aucun inconvénient à ce que ce projet aille de l’avant. Il suggère toutefois au comité de réflexion d’entamer les démarches en ce sens. On pourra profiter du lancement pour mettre le buste sur le terrain de foot et profiter de l’occasion pour expliquer aux jeunes qui était « Capitaine » Chrisnel Damisse.

Mentionnons que la parole a été accordée au président du groupe de réflexion, monsieur Fernand Louis, plusieurs fois, mais des problèmes techniques l’ont empêché d’émettre ses opinions. On n’a pas eu de nouveaux commentaires de Fernand.

Aimond a demandé si le C. A. a besoin de tous les documents modifiés pour se présenter à la mairie en vue de mettre de pied la Fondation. Émile pense que le C. A. peut aller de l’avant sans les modifications. Pour les changements au statut et les règlements intérieurs, le C. A. pourra convoquer une assemblée générale.

D’autre part, Émile pense qu’il est important de définir qui font partis des membres fondateurs, parce que en principe, si ça reste ainsi, ce sont seulement les membres qui déposeront les documents à la mairie qui seront considérés comme membres fondateurs. Il a proposé de faire une ouverture dans le statut pour permettre à plus de personnes d’entrer dans la définition de « membres fondateurs ». Ce point est très important, car ce qu’on définit comme assemblée générale, c’est l’assemblée des membres fondateurs. Un membre adhérent est quelqu’un qui adhère aux principes de la Fondation. Il peut ne pas avoir de « voix délibérante ». Le président É. Damisse suggère de modifier le statut afin de définir le membre fondateur afin d’inclure les membres du comité international qui ont élaboré tous les documents nécessaires à naissance de la Fondation. Il a été décidé que tous ceux qui ont participé et qui participent encore à l’élaboration des documents seront considérés comme des membres fondateurs. Le président É. Damisse a demandé à Manel Damis de lui envoyer une copie des règlements intérieurs qui a été retravaillé par le groupe de réflexion. Il va en discuter avec les autres membres du C. A. pour le finaliser. S’il y a des changements drastiques, il va le retourner au groupe de réflexion pour approbation, sinon le document sera accepté tel que proposé.

Aimond a fait une mise au point concernant le fait que certaines personnes attendent que des décisions soient entérinées pour faire part de leur opposition. Ils n’émettent jamais d’opinions lors des discussions, mais émettent des réserves lors que les décisions sont entérinées. Émile dit qu’il faut avoir de la souplesse avec ces gens-là, car la plupart n’émettent pas d’opinion parce qu’ils ne sont pas d’accord, mais qu’il faudra les comprendre. Mais Gilbert Pierre-Louis croit, au contraire que quand quelqu’un n’émet pas d’opposition au moment de la discussion, c’est qu’il est d’accord. Émile a fait néanmoins comprendre que les gens doivent être d’accord avec le principe que la majorité décide, tout le monde doit se rallier pour faire avancer la cause.

Aimond a abordé un autre point concernant le fait qu’il n’a pas commencé la réunion avec la prière. Cela est dû au fait que la Fondation est considérée comme étant laïque. Mais le président Damisse a mentionné qu’il n’est mentionné nulle part dans les documents que la Fondation était laïque. Vener a dit qu’il ne voit pas qu’est-ce que la religion vient faire dans la Fondation, mais il ne voit aucun inconvénient à ce que l’un des pasteurs fasse une prière au début des réunions. Mais Gilbert mentionne que, si on maintient la prière,  n’importe quel groupe (chrétien, vodouisant, etc.) pourrait faire de même. Gertrude Henry, quant à elle, pense qu’on a touché un point délicat et important. Elle pense qu’on aura besoin de toutes sortes de personnes dans la Fondation. Ainsi, il faudra, selon elle, écarter de la Fondation, toute idée qui permettrait de l’associer à une religion ou à une autre. Toujours selon Gertrude, la Fondation devrait être laïque. Émile pense que la question est déjà résolue vu que le statut précise que la Fondation est ouverte à toutes sortes de personnes, peu importe leur religion.

La réunion a été levée à 16h27 HNE (22H27 Heure de Paris).